1992

S’il n’en restait qu’un c’était Robert Droogmans !

Au départ de cette édition 1992 ils sont plusieurs à pouvoir prétendre à la victoire sur le papier avec Renaud Verredyt (Toyota Celica GT4), Patrick Snijers (Ford Sierra Cosworth 4×4), Robert Droogmans (idem) et, dans une moindre mesure, Marc Soulet (idem).

Si la première boucle voit justement ces 4 hommes se tenir en moins d’une minute, les amateurs de suspense allaient vite devoir déchanter, chacun lâchant prise au fur et à mesure. Première victime, Patrick Snijers voyait sa Ford Sierra connaitre problèmes de pont qui le contraignait à effectuer plusieurs spéciales en 2 roues motrices avant de procéder à une réparation lui occasionnant encore des pénalités routières en fin de première étape.

Seul pilote semblant capable d’inquiéter Droogmans en tête, Renaud Verreydt finissait par disparaitre des classements (incendie) alors que de son côté Soulet se faisait piéger par le parcours et concédait un temps précieux, contraint comme Snijers d’effectuer une folle remontée que les deux pilotes allaient achever sur le podium mais loin derrière le vainqueur, Robert Droogmans.

Du côté des protagonistes du Gr.N, rapidement débarrassés de Freddy Loix (sortie sur sa Mitsubishi Lancer VR4), les Ford Sierra étaient à leur avantage sur les routes rapides du Wallonie. Jean-Marie Millisen en profitait pour faire parler son expérience et s’imposait devant un Yves Matton très volontaire qui précédait Grégoire de Mévius dont la Nissan était barrée en puissance.

En deux roues motrices le retrait de l’Opel Calibra de Bruno Thiry (moteur) offrait la victoire à son équipier de l’Opel Team Belgium, Bernard Munster, toujours spectaculaire sur son Opel Corsa GSi.

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