Les suiveurs de l’édition 2002 du Rallye de Wallonie se souviendront longtemps de ce week-end pluvieux à souhait, seules les 2 premières spéciales étant disputées sur le sec. Ce qu’ils n’oublieront pas non plus c’est le final haletant que nous offrit un trio de pilotes.
Favori de l’épreuve au volant de sa Toyota Corolla WRC, Rocco Theunissen semblait bien parti pour s’imposer facilement lorsque tout basculait dans la dernière boucle. D’abord victime d’un bris de turbo à Malonne (il perdait 40″), le Néerlandais restait ensuite bloqué sur le 3ème rapport de boîte durant l’avant dernière spéciale.
Sans assistance avant l’ultime étape de Loyers, il savait la victoire déjà perdue puisque 2 pilotes se tenaient juste derrière, groupés en 7 minuscules secondes. Affublé d’un meilleur matériel (Subaru Impreza WRC ’97) Joost Boxoen passait pourtant à côté de l’occasion d’inscrire son nom au palmarès d’une épreuve (inter)nationale puisqu’il effectuait une figure dans un piège pourtant bien connu. Au volant de sa toute nouvelle Subaru Impreza STi N8, Chris Van Woensel, qui avait profité de la pluie pour rester et au contact, n’en demandait pas tant pour réussir l’exploit d’imposer une voiture du Gr.N devant la malheureux Theunissen et un Boxoen complètement abasourdi.
Prenant véritablement son envol à Namur, le nouveau championnat « Super 1600 » voyait Larry Cols imposé sa Fiat Punto pour sa première sortie. Deuxième, David Loix pouvait regretter quelques écarts de trajectoires au volant de sa Renault Clio flambant neuve.
Dans le Challenge Citroën Saxo, Thierry Bragard alliait vitesse et fiabilité pour s’imposer devant le local Frédéric Hébette. Enfin, dans l’annexe provinciale, Michel Lamquet imposait sa BMW M3 en D4 (pneus de compétition) et Sébastien Leroy (Renault Clio Williams Gr.N) en faisait de même dans les divisions 1-2-3 (pneus de commerce).
