Comme la plupart des épreuves routières, le Rallye de Wallonie souffre quelque peu en cette année 1987. La disparition des grosses Groupe B laisse quelques traces, et le plateau n’est pas tout à fait à la hauteur de l’édition précédente. Néanmoins, on peut compter sur Robert Droogmans (Ford Sierra Cosworth), Guy Colsoul (Opel Manta 400), Bengt-Ingvar Stefansson (Volvo 240 Turbo), Marc Soulet (Porsche 911 SC RS), Lars-Erik Walfridsson (R5 Turbo), José Lareppe (Opel Manta Gr.A), Flory Roothaert (Nissan 240RS) ou Bernard Munster (Audi Coupé).
Tout le monde s’attendait malgré tout à un solo de Droogmans. Mais le premier leader fut tout de même le Bruxellois Marc Soulet sur sa 911 SC RS, suivi d’une autre Porsche, celle de Gérard De Ville de Goyet. Un début de course également marqué par les sorties de routes de Colsoul et Roothaert. Après la première journée, Droogmans ne pointait toujours qu’au troisième rang, derrière les Groupe B « tolérées » de Walfridsson et Soulet, solide leader.
Le deuxième jour, Droogmans repartait le couteau entre les temps. Soulet, en proie à quelques problèmes, voyait le pilote Ford fondre dans ses rétroviseurs, et partit même à la faute. Walfridsson avait quant à lui déjà dû baisser pavillon et s’était résigné à décrocher le premier accessit. Droogmans signait donc sa deuxième victoire consécutive à Jambes.
Derrière ces hommes de tête, Stefansson prenait une belle troisième place, devançant José Lareppe et la Renault 11 de Vital Budo. Difficile de passer sous silence les belles performances de Didier Monin, sixième sur une petite Peugeot 205, et des jeunes Pascal Gaban et Grégoire De Mévius, qui prenaient respectivement les deuxièmes premières places du Groupe N tout en clôturant le top 8.
