Il n’aura jamais aussi bien porté ce surnom qu’il garde de la période où il était pilote F1. Jos Verstappen est bien le leader du Rallye de Wallonie à l’issue de la première journée de course. Le Néerlandais de …52 ans n’a pas rencontré le moindre problème et a constamment augmenté le rythme pour finalement signer 4 meilleurs temps sur les 11 disputés ce samedi.
Adrian Fernémont, en délicatesse avec la valve de son turbo a constamment dû céder un peu de terrain et une crevaison dans le dernier passage de Crupet l’a encore un peu éloigné de la première place. Le pilote Citroën pointe désormais à 12 secondes de la Skoda de tête. Derrière, la bagarre fait rage : après l’abandon de Lefebvre en début de deuxième boucle, Cédric Cherain semblait le mieux armé pour se mêler à la lutte en tête, mais une crevaison dans Mohiville, en début de troisième boucle, a fait perdre 30 secondes au pilote Hyundai qui chutait à la 7e place. Auteur d’un troisième temps scratch dans la foulée, Cherain est remonté en 5eposition, à 38 secondes de la tête, mais à moins de 8 secondes d’un Maxime Potty tout heureux de retrouver la 3e place après ses déboires de début de rallye et à 3,6 secondes de Bastien Rouard, excellent 4e.
Niels Reynvoet, John Wartique, Vincent Verschueren et Cédric de Cecco pointent aux alentours de la minute mais ne semblent pas en mesure de se mêler à la régulière à la lutte pour le podium.
Fred Miclotte a été victime d’une sortie de route, tapant de plein fouet une chicane. La Skoda est fort abîmée et cet incident a entraîné la neutralisation de de la spéciale pour toutes les voitures de la div.1. Un temps forfaitaire a été calculé pour toutes les voitures à partir de la Hyundai de Bastien Rouard. Ce temps forfaitaire est calculé en pourcentage par rapport au meilleur temps et au classement de la voiture, histoire de ne pénaliser personne.
Cela dit la journée de dimanche comprend 3 boucles de 3 étapes chronométrées totalisant près de 90 km, ce qui veut évidemment dire que rien n’est joué !
En RGT, Princen est toujours installé à la première place et en Stellantis Cup, la bagarre à coups de dixièmes se poursuivre entre Heindrich et Brasseur avec un avantage pour le premier nommé de…1’’6 ! Cinquante-neuf voitures sur les 72 partantes ont rallié Jambes en fin de journée.
La dernière étape a été annulée pour la D2 et donc Jérôme Septon (Peugeot) remporte une victoire sans aucune contestation, avec plus de 3’ d’avance sur son, plus proche poursuivant.
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